id65 a écrit:

FloGrimpeur a écrit:

id65 a écrit:

Moi je pense que le mental tu l'as déjà au fond de toi.

Non, c'est comme tout, cela se travaille. C'est peut-être dur à travailler, tout du moins les techniques sont moins connues du grand public, mais il est possible de beaucoup progresser mentalement, faut-il s'en donner les moyens.

Et tu as des exemples de travail pour faire progresser le mental?? Moi j'avais plus l'impression que c'était comme le caractère, tu as une faculté de dépassement de toi dès le début et ça change pas...

Je parle de visualisation positive en page 2. Après tu peux travailler avec un psychologue... C'est difficile et contraignant mais c'est possible de progresser dans ce domaine.

id65 a écrit:

Supermirko a écrit:

Dans les montées, je me fais " 1,2,1,2,1,2 " ^^

Ah non moi je pourrai pas, ça m'endort ça
Quand j'étais dans le Galibier, je repensais à l'étape qu'a gagné Andy Schleck et tout ce qu'il s'y était passé.

Faut dire aussi que je n'ai pas beaucoup de montées de plus de 2km

Moi pour me motiver je m'imagine être en course ^^. Je me fais ma petite hisoire dans ma tête ... je suis échappé avec Philippe Gilbert et les frères Schleck sur liège mdr

lol moi aussi je fais sa

C'est quand même fou le mental, je me retrouve à la ramasse dans une côte et quand je vois un canon sur le bord de la route, je retrouve toujours de la force

Antho29 a écrit:

Il y a des gens qui ont besoin de présence exterieure pour se booster, d'autres qui y arrivent tout seul.

Perso je pense qu'on peut modifier celà. Le mental est lié à la motivation. et on peut booster notre motivation en se créant des objectifs

Perso, en dehors du "j'ai pas mal " et "je pense à autre chose ", ton idée de "mur" me plaît bien et en fait, je focalise depuis peu sur cette idée de repousser le mur (de la douleur mais je ne pense pas "douleur", juste "mur") pas encore d'aller y voir derrière. Mais bon, comme je m'y remets seulement après quelques années lumières d'interruption, j'ai de la marge de progression

J'ai acheté ce bouquin aussi : "Champion dans la tête : La recherche de la performance dans le sport et dans la vie" de François Ducassé mais ça ne m'a rien apporté de précis en fait. Je suppose comme certains d'entre vous qu'en fait, cette capacité à supporter la douleur est plus ou moins innée ou pas et ne peut se travailler qu'au fil des entraînements...

Lance Armstrong avait sans doute une forte expérience de la douleur avec son cancer, c'est du moins ce qu'il laisse entendre au sujet de sa chimio ; cela a sans doute du "l'aider" en plus d'un mental de killer...

Oui j'avais oublié cette citation sur mon profil. Pas mal en effet dans le contexte.
Je pense qu'il y rentre une histoire de fierté aussi. Je pense pour moi par exemple hier sur la course, j'ai joué mon va tout en début de course puis me suis sacrifié pour les leaders. Il y a 20 coureurs devant et donc plus rien à gagner ... Une question se pose : arréter ? ou continuer mais pour rien ...? Sachant que je suis totalement cuit.

Mais ma fierté m'oblige à continuer ... Je me dit : bacher sur une 3è caté ... la honte ... que penseront les équipiers, le public qui me connait, cette fille la-bas ....
Par contre c'est un peu une motivation néphaste ... quand la fierté ne sera plus là ... je donne pas cher de ma peau ...

Alberto Contador n'est pas mal non plus avec sa rupture d'anévrisme au Tour des Asturies en 2004 et 2005. Il s'est retrouvé 3 semaines dans le coma ! Il reprend le chemin de l'entrainement en fin d'année et remporte une étape sur le Tour Down Under.

Tout le monde parle du mental d'Armstrong mais Contador me semble plus fort à ce niveau là. (cf. lutte interne psychologique au Tour 2009).

FloGrimpeur a écrit:

Alberto Contador n'est pas mal non plus avec sa rupture d'anévrisme au Tour des Asturies en 2004 et 2005. Il s'est retrouvé 3 semaines dans le coma ! Il reprend le chemin de l'entrainement en fin d'année et remporte une étape sur le Tour Down Under.

Tout le monde parle du mental d'Armstrong mais Contador me semble plus fort à ce niveau là. (cf. lutte interne psychologique au Tour 2009).

Il a aussi eu une enfance difficile, famille modeste, petit frère atteint d'une maladie mentale, qui lui a sans doute servi a se forger un gros mental et une grosse motivation.

TheHaut a écrit:

FloGrimpeur a écrit:

Alberto Contador n'est pas mal non plus avec sa rupture d'anévrisme au Tour des Asturies en 2004 et 2005. Il s'est retrouvé 3 semaines dans le coma ! Il reprend le chemin de l'entrainement en fin d'année et remporte une étape sur le Tour Down Under.

Tout le monde parle du mental d'Armstrong mais Contador me semble plus fort à ce niveau là. (cf. lutte interne psychologique au Tour 2009).

Il a aussi eu une enfance difficile, famille modeste, petit frère atteint d'une maladie mentale, qui lui a sans doute servi a se forger un gros mental et une grosse motivation.

C'est mon cas et je ne pense pas que ça entre en compte

60 % physique, 40 % mental.

Cela dépend de ta course. Tu commence en ffc, tu t'attaque a une 1,2 cat, même que tu as un gros mental, je donne pas cher de ta peau.

Mais si tu as le niveau et que tu as le mental, c'est tout bon.

Le mental intervient déjà dans l'entrainement.

Au delà de ces pourcentages ridicules, je pense que le mental fait la différence entre 2 gars de même niveau physique. Mais pas plus non plus. Il ne faut pas exagérer.

mdrr c'est clair !

C'est quant t'es vraiment pas bien que tu vois si t'as un bon mental ou pas. Si t'es facile, ça se voit pas. Par contre quand t'es pas bien faut arriver à s'accrocher et là tu te rends compte que le mental est vraiment majoritaire par rapport au physique.

Je sais de quoi je parle...

C'est aussi une question de movitation. Je vois quand j'ai fait la sortie il y a 3 semaines avec Idris j'étais vraiment pas bien (quand tu te tapes 100 bornes avec un col au milieu sachant que tu fais pas de vélo, c'est plutôt logique ), mais je me suis fait violence. Alors qu'habituellement je n'ai pas spécialement un bon mental dans d'autres sports

Moi l'ascension où le mental m'a vraiment hissé en haut ça a été le Tourmalet le 14 juillet dernier pour le Tour de France, j'étais absolument pas bien. 200m après être parti de chez moi je sentais que les jambes n'étaient absolument pas bonnes et pourtant je suis arrivé au sommet du Tourmalet. J'étais vraiment impressionné d'avoir pu autant me dépasser. Et dans le Galibier j'étais pas bien non plus.

Après le mental existe sous différentes formes selon le sport qu'on pratique. Le vélo ou la course à pied le mental c'est surtout de la résistance à la douleur, alors que le tennis par exemple c'est plutôt être costaud dans sa tête sur les moments clés et s'efforcer de ne pas montrer ses émotions...

toujours l'expression " la douleur c'est dans sa tête " pour se motiver ^^

Ce serait intéressant d'avoir ici le témoignage de quelqu'un qui aurait recours au "coaching mental" ou lu quelque chose à ce sujet (il y a des c"coachs" pour tout aujourd'hui !) En dehors de techniques de "focalisation" de méthode d’auto persuasion Coué, je me demande de quoi il peut bien s'agir dans les faits...

Ma cousine va entamer des études de psychologie sportive, une sorte d'entraineur mental, je lui en parlerais

theklm753 a écrit:

Ma cousine va entamer des études de psychologie sportive, une sorte d'entraineur mental, je lui en parlerais

Ah c'est bien pour toi ça! Elle te donnera pas mal de conseils et elle aura sûrement des bouquins dans le domaine qui vont être intéressant à lire!

Ouais, j'y compte bien !

Elle m'a dit que le jour où je passerais pro elle acceptera de devenir mon coach mental ... C'est mal parti

Non sérieusement je m'intéresserais de près à ses études

le mental ca se travaille mais c'est sur le long terme ca vient pas comme ca du jour au lendemain comme ca