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Invités dimanche en direct sur le plateau de L’Equipe TV, les champions olympiques de handball ont littéralement saccagé le décor du plateau de la chaîne. Une “attitude inacceptable” pour François Morinière, directeur général du groupe L'Equipe.
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Il est des rancunes tenaces. Invitée dimanche en direct sur L’Equipe TV après sa victoire contre la Suède 22 à 21 lors des Jeux Olympiques de Londres, l’équipe de France de handball a littéralement saccagé le plateau de l’émission. Un dérapage maîtrisé (pour ne pas dire anticipé) sur fond de règlement de comptes : il y a quelques mois en effet, un article de L’Equipe leur avait laissé un goût plus qu’amer. L’occasion était donc trop belle, mais pas sans conséquences on s’en doute.
Pour Benoît Pensivy, le directeur de la rédaction de L’Equipe TV "les limites ont été dépassées, notamment de la part de Claude Onesta", peut-on lire sur le site de la chaîne. "Ils s'en seraient tenus à mettre le bazar, ce n'aurait pas été grave, on s'y attendait. Les joueurs sont arrivés pour mettre joyeusement le bordel dans l'émission, mais sans esprit agressif. En revanche, je suis très surpris du côté règlement de compte de Claude Onesta qui a été l'initiateur du démontage du truc", déplore Pensivy. Sur les images en effet, on peut voir que c’est le sélectionneur de l’équipe de handball qui amorce le démontage de la table du plateau, bientôt suivi par le joueur Nikola Karabatic, sous le regard impuissant de la journaliste.
Or, Benoît Pensivy n’est pas le seul à manifester sa colère. François Morinière, le directeur général du groupe L'Equipe, a lui aussi peu apprécié le comportement des champions olympiques, comme il l’a écrit sur Twitter : "Attitude inacceptable de C.Onesta hier soir sur le plateau de L'Equipe TV en meneur éméché de la casse du studio. Non tout n'est pas permis".
Du côté de l’équipe de France de handball, on plaide l’euphorie de cette médaille d’or : “Effectivement, les studios ont été secoués, on s'en excuse, c'était dans l'euphorie de la victoire", a indiqué Philippe Bana, le directeur technique national. Avant d’ajouter que "sur Canal+, à Pékin en 2008, ils l'avaient beaucoup mieux pris quand on était passé au moment du démontage du studio". Le joueur Nikola Karabatic a quant à lui opté pour l'ironie : "On a fait des dégâts sur les sportifs, mais sinon rien de grave. On en profite, on fête juste ça. On se laisse un peu aller". Il n’empêche que la facture risque d’être salée !