(info EPL) Patrick Montel règle ses comptes avec Nelson MontfortLe blog la prolong’ de Patrick Montel risque de devenir un carrefour incontournable si le journaliste sportif de France Télévisions continue à s’en servir pour régler des comptes. Il y a peu, Patrick Montel s’y était indigné de la vulgarité des propos de Candeloro lors du tirage des demi-finales de la Coupe de France. Cette fois, il se sert de son support personnel, un blog, pourtant hébergé sur le site du service public qui l’emploie, pour régler son compte à un « collègue », qui, si il ne le cite jamais nommément dans son billet, est Nelson Montfort, selon nos informations.
Le titre du billet est sans équivoque : Mon collègue est un délinquant ordinaire. La raison de la fâcherie ? Une réorganisation des bureaux au service des sports et une armoire « à trésors » appartenant à Patrick Montel envoyée aux encombrants par le Sieur Nelson. Un crime de lèse Majesté que Patrick Montel n’est apparemment pas prêt à pardonner. Déjà que l’ambiance au service des sports de France Télé n’est pas souvent au beau fixe, cela ne va pas contribuer à l’embellir. Très larges Extraits.
« Un viol. Sitôt lâché je prends conscience de l’outrance de mon propos. C’est pourtant le premier mot qui m’est venu à la bouche. Je souffre ce matin profondément dans ma chair. Un coup de poignard intellectuel. Un cambriolage du coeur.
Le service des sports réaménage ses bureaux. Certains journalistes sont invités à migrer, d’autres non, selon un plan établi de longue date par la direction. Pour ce qui me concerne, je reste à ma place, ce qui me convient parfaitement car depuis plus de 25 ans que je suis salarié de France Télévisions, je stocke dans des armoires mes plus précieux trésors. Des images rares, des interviews de champions disparus, des reportages au long cours. Toute une mémoire athlétique compilée par strates successives depuis 1984.
Pour une raison logistique que j’ignore, il a fallu déplacer une cloison dans le bureau que je partage avec deux autres collègues, déplacer de quelques centimètres les gonds de la porte d’entrée. Et voilà que l’armoire est trop longue pour s’insérer dans son nouvel habitacle.
Du coup impossible d’ouvrir la porte en grand. Je le signale aux déménageurs qui m’assurent qu’ils feront le nécessaire dès que la moquette sera remplacée par un lino tout neuf. Une armoire plus étroite fera parfaitement l’affaire.
Lorsque je pénètre dans le bureau deux jours plus tard, l’armoire a disparu. Je le signale au service compétent. La moquette a été changée. Il est probable que tout le mobilier n’a pas encore été remis en place. Le téléviseur et l’imprimante qui se trouvaient sur l’armoire sont d’ailleurs posés à même le sol.
Une semaine plus tard, mon armoire aux trésors demeure introuvable. Je m’inquiète, réitère ma demande. L’un des responsables du déménagement m’informe enfin que toutes mes cassettes ont été mises au rebut, jetées à la benne.
J’exige des explications. Mon interlocuteur très gêné finit par m’expliquer que l’un de mes collègues exaspéré par la porte qui ne s’ouvrait pas entièrement a exigé qu’on le débarrasse prestement de cet obstacle importun, arguant que son contenu lui appartenait et qu’il n’en avait plus désormais l’usage.
Ce collègue que par charité je ne nommerai pas, jouit d’une grande notoriété auprès du public. Pas un instant évidemment, le préposé au déménagement n’a mis sa parole en doute. Il s’est exécuté. J’ai évidemment immédiatement joint mon collègue au téléphone pour écouter sa version des faits .Il m’a juste expliqué que mes cassettes étaient poussiéreuses, qu’elles avaient pour la plupart au moins 10 ans d’âge et que par conséquent elles n’avaient plus aucune valeur pour le service.
Pas une excuse, pas un mot de regret.
Aveuglé par la colère, j’ai préféré laisser passer une nuit. Blanche dans sa plus grande partie. Je me suis longuement interrogé sur les raisons qui pouvaient conduire un homme, privilégié par l’existence, respectable en surface et respecté de tous, à faire preuve d’autant de méchanceté gratuite.
Comment il avait pu s’approprier le travail d’autrui pour le détruire, sur un seul coup de téléphone. Avait-il seulement conscience qu’en agissant de la sorte, il mettait au rebut le travail de toute une vie, qu’il poignardait dans le dos un collègue qu’il fréquente depuis plus de 20 ans et avec lequel il collabore régulièrement sur les directs de sport
Que cet homme réputé de bonne compagnie, invité à toutes les tables et sur tous les plateaux de télévision, n’avait aucun intérêt à me faire du mal. Que son attitude n’était dictée que par le confort de sa seule personne. Pour cet homme poli et avenant, les autres n’existent pas. Ils ne sont que des virtualités commodes, des miroirs dans lequel se reflète l’égoïsme monstrueux, porté à son paroxysme .
Que cet homme mente effrontément pour parvenir à ses fins m’attriste naturellement. Mais il y a bien pire à mon sens. Ce collègue se targue d’être féru de musées et de culture . Que la poussière qui recouvrait mes cassettes l’ait à ce point aveuglé au risque de détruire certaines pièces qui auraient pu aisément trouver leur place dans un musée dédié à l’histoire de la télévision, me navre profondément.
Par ignorance (Car cet homme n’a jamais tourné un reportage de sa vie !) il a commis un acte de délinquance ordinaire. Un cambriolage misérable. »