Rasmussen (eseyon de metre des ptit bio de temps en temps
(pas d obligation !))
Michael Rasmussen mesure 1,75 m pour 59 kg et est surnommé
Kyllingen fra Tølløse (« Poulet de Tølløse » en danois) ou
Chicken Legs (« Pattes de poulet » en anglais) . Il est réputé maniaque, mettant par exemple des chaussures trop petites pour économiser du poids. Il réside au Lac de Garde en Italie.
Il débute par le VTT et en devient champion du monde en 1999. Il débute sa carrière professionnelle sur route en 2002 dans l'équipe cycliste CSC-Tiscali avant de courir pour l'équipe cycliste Rabobank en 2003.
Faisant une carrière jusqu'alors discrète, hormis une victoire d'étape dans la Vuelta et deux dans le Critérium du Dauphiné libéré, il se révèle lors du Tour de France 2005. Il est reconnu pour ses qualités de grimpeur qui rappellent celles d'un autre coureur danois : Bjarne Riis.
Il doit donc ses premiers faits d'armes au Tour de France 2005 lors duquel il gagne la 9e étape à Mulhouse et remporte le maillot à pois du meilleur grimpeur. Alors qu'une place sur le podium final lui semblait promise, il perdra toute ses chances lors du contre-la-montre de Saint-Étienne où, après trois chutes et une médiocre prestation (77e), il finit à 7'47" de Lance Armstrong, vainqueur de l'étape. Il finit à la 7e place au classement général.
En 2006, il remporte à nouveau le maillot à pois du Tour de France ainsi que la 16e étape de montagne alpines, entre Bourg-d'Oisans et La Toussuire.
Controverses lors du Tour de France 2007 [modifier]Le 19 juillet 2007, en plein Tour de France, la fédération danoise de cyclisme (
Danmarks Cykle Union) décide d'exclure Michael Rasmussen, alors porteur du maillot jaune, de l'équipe nationale[1]. Il lui est reproché de ne pas avoir fourni son emploi du temps avant le Tour de France, ce qui n'aurait pas permis à l'Union cycliste internationale de pratiquer des contrôles inopinés anti-dopage. Michael Rasmussen ne pourra donc s'aligner aux Championnats du monde 2007. Il ne devrait pas être autorisé à participer à l'épreuve de cross-country VTT des Jeux Olympiques de Pékin : Niels Nygaard, président du Comité olympique danois (
Danmarks Idraets-Forbund, DIF) a déclaré que la fédération « n'était pas compétente pour décider au nom du DIF, et qu'elle n'en avait pas parlé au préalable avec le Comité avant son annonce ».
Le 20 juillet, le site internet
VeloNews[2] rapporte les propos de Whitney Richards, ancien vététiste amateur américain. Celui-ci affirme avoir été chargé en mars 2002 par Michael Rasmussen de transporter des substituts sanguins fabriqués aux États-Unis dissimulés dans une boîte de chaussures de cyclisme.
Le 21 juillet, Joe Lindsey, rédacteur du blog
Boulder Report[3] écrit que Richards lui avait rapporté la même histoire il y a deux ans mais que celui-ci n'avait pas voulu que cela soit relaté. Lindsey affirme que le même épisode est rapporté dans l'épilogue du livre du journaliste David Walsh,
From Lance to Landis. Il apporte par ailleurs des précisions sur les substituts sanguins : il s'agirait d'Hemopure – substitut sanguin à base d'hémoglobine (
hemoglobin-based oxygen carrier) alors uniquement commercialisé en Afrique du Sud – et qui, selon Bengt Saltin, expert danois dans la lutte contre le dopage, dans une interview au
Spiegel en 2004[4], aurait été utilisé dans le peloton dès le Tour de France 1999[5].
Le 25 juillet, alors qu'il vient de gagner la 16e étape et qu'il est le porteur du maillot jaune, Michael Rasmussen est limogé[6] par son équipe Rabobank et est donc éliminé d'office du Tour de France 2007[7]. Il est reproché à Rasmussen de ne pas avoir respecté le règlement intérieur de son équipe en cachant son emploi du temps d'entrainement de pré-saison : il se serait entraîné dans les Dolomites en Italie et non au Mexique comme il l'a précédemment prétendu. C'est dans ce cadre qu'il a reçu les quatre avertissements mentionnés ci-dessus[8]. Les gendarmes qui s'étaient déplacés pour l'interpeler à l'hôtel de l'équipe Rabobank, à Pau dans la nuit, n'ont pu le trouver car il avait quitté les lieux[9].
Michael Rasmussen lors de la 20e étape du Tour de France 2005
Michael Rasmussen, leader du Tour de France 2005 le 9 juillet
Michael Rasmussen se dit très affecté par cette affaire et s'est adjoint les services d'un avocat pour se défendre. Dans un entretien accordé au quotidien danois
Politiken[10], Michael Rasmussen déclare : « Je maîtrisais alors vraiment la course. Et ce n'est pas un secret que je suis furieux contre le manager de Rabobank, Theo De Rooy. C'est à sa seule initiative que la décision
(de l'évincer de la compétition) a été prise ». Il s'en prend également à la presse française, dont il dénonce la « haine » et, revenant sur son lieu d'entraînement d'avant le tour, il affirme : « Je n'étais pas en Italie, pas du tout. C'est l'histoire d'un homme
(l'ancien coureur Davide Cassani affirme l'avoir aperçu en Italie) qui pense m'avoir reconnu. Mais il n'y a pas la moindre preuve