Depuis le début de la saison, les courses par étapes d'une semaine se sont pour la quasi totalité sur le contre la montre: Paris-Nice, Tour du Pays Basque, Tour de Romandie, Dauphiné et Tour de Suisse. Seul Tirreno-Adraitico échappe à la règle (et encore), sans doutes car le chrono était très court (9,3km). Pire encore, les coureurs qui ont animés ces courses, ont étés dévêtus du maillot de leader a cause de ces chronos (Rodriguez au Dauphiné et au Pays Basque, Cunego en Suisse). Ces coureurs vont-ils finirs par être dégoutés d'attaquer, si leurs efforts sont réduits a néant en une étape. La question se pose donc, le chrono est-il néfaste au attaquant, pour moi la réponse serait oui, mais...
En effet, si le chrono favorise les rouleurs et par définition des couleurs qui grimpent au train, et attaquent donc peu, mettre ce genre de coureur hors-jeu a cause de l'absence de chrono nuirait aussi au spectacle, je pense donc que le chrono est nécessaire dans une course, mais qu'il devrait être raccourci, un chrono de trente kilomètres ou plus c'est clairement trop pour une course d'une semaine, Tirenno a montré le bon exemple, on a eu une course très spectaculaire, et une coureur relativement offensif a remporté la course, il n'a d'ailleurs pas été le premier favoris au chrono (Gesink devant lui), a l'inverse de toutes les autres courses de ce genre.