Comme vous le savez, c'est le mental qui nous commande. J'aimerai savoir si vous avez des conseils pour nous poussez à aller plus loin dans la souffrance, ou sur la durée. Je me demande comment devait faire Eddy Merckx avec son mental.

Lol le mental c'est toi qui l'a, on ne peut pas te donner de conseil là dessus.

Everything in your head

A mon avis c'est le pognon qui l'attendait à la fin qui le boostait

Plus sérieusement, je ne sais pas trop... Dis toi que Contador est en train de te rattraper derrière? Inventes-toi des scénarios du genre si ça peut t'aider.

Difficile de répondre à cette question.
Moi je me fixe pour objectif de finir à du 27 de moyenne par exemple, donc si je vois que je suis en dessous, ça me booste à remonter, et si je suis trop au dessus, je me dis, je vais essayer d'atteindre les 28 de moyenne par exemple ainsi de suite...

Tu te forge un mental en roulant seul déja. Puis ensuite lorsque tu as vraiment mal aux jambes, c'est le mental qui prend le relais.

Va voir dans le rubrique "Le Mental" sur VO2Cycling, c'est très bien expliqué et très complet

J'adore l'emmental

Au tennis je lâché jamais rien,j'avais un mental bien au-dessus de la moyenne.
Maintenant j'ai l'impression quand vélo c'est plus un mental pour résister a la douleur,ce qui est complètement différent.Je penses que une grande partie de ton mental est inné.

facile l'emmental

super-castor-officiel a écrit:

Au tennis je lâché jamais rien,j'avais un mental bien au-dessus de la moyenne.

Ca va t'es modeste

jfive a écrit:

super-castor-officiel a écrit:

Au tennis je lâché jamais rien,j'avais un mental bien au-dessus de la moyenne.

Ca va t'es modeste

^^

jfive a écrit:

super-castor-officiel a écrit:

Au tennis je lâché jamais rien,j'avais un mental bien au-dessus de la moyenne.

Ca va t'es modeste

C'est pas pour ça que je gagnais tout mes match,je joue pour le plaisir,j'ai pas le niveau pour faire le mini-pro.
Mais connaitre ses qualités et ses défauts c'est important.

perso, j'ai commencé le cyclisme il a quelque mois. Au début je pensais que je forçais beaucoup lors de mes sorties. Puis je me suis rendu compte qu'en faite je pouvais aller beaucoup plus loin dans la douleur. C'est vrai qu'on se forge un caractère à force de rouler. Si je compare ce que je fais par rapport à avant, c'était juste le début de l'effort que je fais maintenant. Mais je sais que je pourrais encore produire plus mais c'est toujours plus simple à dire qu'a faire ^^

teddy541 a écrit:

Comme vous le savez, c'est le mental qui nous commande. J'aimerai savoir si vous avez des conseils pour nous poussez à aller plus loin dans la souffrance, ou sur la durée. Je me demande comment devait faire Eddy Merckx avec son mental.

Oui, il y a la visualisation positive. C'est-à-dire lorsque tu effectues un effort (très) intense, tu te dis que tu n'as pas mal aux jambes, que c'est facile etc... Tu peux essayer aussi de penser à d'autres choses qui sont positives pour toi, comme la plage, la mer par exemple. Dans les faits cette méthode est plus dure que ce que l'on pourrait croire au premier abord...

Moi je pense que le mental tu l'as déjà au fond de toi. Et c'est la confiance qui arrive par la suite.
Dans la douleur et la difficulté tu vois si tu arrives à te défoncer ou pas. Soit tu peux soit tu peux pas mais je ne pense pas que ça s'apprenne.
La confiance vient ensuite quand tu sait que tu as un bon mental. Moi quand j'ai commencé à faire du vélo en montagne, j'ai vu que j'arrivais à me faire mal et à forcer pas mal. Au fur et à mesure de mes sorties, je me suis rendu compte que je n'ai jamais fait demi tour dans un col, chaque col que j'ai commencé à monter, je l'ai monté jusqu'au bout. Et c'est là que la confiance vient. Mais ça ne m'empêche pas d'avoir peur la veille d'une grosse sortie. La veille d'aller au Mont Ventoux ou au Galibier, j'étais carrément angoissé^^

C'est finalement ce qui est très noble dans des sports d'endurance individuels tels que la course à pied, le vélo, la natation... Ces sports nous apprennent à souffrir, à nous faire mal, à dépasser nos limites en permanence. Bref, à forger notre mental.

Personnellement, depuis que je me suis mis à la course à pied il y a quelques années, j'ai l'impression de bien mieux me connaître qu'avant, et aussi d'avoir plus confiance en moi.

Que ce soit en course à pied ou en vélo, tu te bats contre des adversaires, c'est vrai, contre le chrono, mais surtout... contre toi-même!

id65 a écrit:

Moi je pense que le mental tu l'as déjà au fond de toi.

Non, c'est comme tout, cela se travaille. C'est peut-être dur à travailler, tout du moins les techniques sont moins connues du grand public, mais il est possible de beaucoup progresser mentalement, faut-il s'en donner les moyens.

FloGrimpeur a écrit:

id65 a écrit:

Moi je pense que le mental tu l'as déjà au fond de toi.

Non, c'est comme tout, cela se travaille. C'est peut-être dur à travailler, tout du moins les techniques sont moins connues du grand public, mais il est possible de beaucoup progresser mentalement, faut-il s'en donner les moyens.

Et tu as des exemples de travail pour faire progresser le mental?? Moi j'avais plus l'impression que c'était comme le caractère, tu as une faculté de dépassement de toi dès le début et ça change pas...

Le mental dépend aussi pas mal selon moi de ton vécu personnel, de ton expérience, du passé...

id65 a écrit:

FloGrimpeur a écrit:

id65 a écrit:

Moi je pense que le mental tu l'as déjà au fond de toi.

Non, c'est comme tout, cela se travaille. C'est peut-être dur à travailler, tout du moins les techniques sont moins connues du grand public, mais il est possible de beaucoup progresser mentalement, faut-il s'en donner les moyens.

Et tu as des exemples de travail pour faire progresser le mental?? Moi j'avais plus l'impression que c'était comme le caractère, tu as une faculté de dépassement de toi dès le début et ça change pas...

Faire progresser le mental ... hum ...

Disons abandonner moins vite Je suis un peu d'accord avec Id dans le sens ou ça ne se travailles pas, il y a juste une histoire de tenir les objectifs que l'on s'impose. Un exemple : un mec attaque, je me dis tu le lâches pas coute que coute, et ben je me fais mal mais je le lâche pas ...
Pour moi c'est juste une question de détermination. Alors ça se travaille dans le sens où tu apprends à être déterminé, mais une fois ce cap franchi, je ne vois pas comment progresser dans ce sens là...

theklm753 a écrit:

id65 a écrit:

FloGrimpeur a écrit:

id65 a écrit:

Moi je pense que le mental tu l'as déjà au fond de toi.

Non, c'est comme tout, cela se travaille. C'est peut-être dur à travailler, tout du moins les techniques sont moins connues du grand public, mais il est possible de beaucoup progresser mentalement, faut-il s'en donner les moyens.

Et tu as des exemples de travail pour faire progresser le mental?? Moi j'avais plus l'impression que c'était comme le caractère, tu as une faculté de dépassement de toi dès le début et ça change pas...

Faire progresser le mental ... hum ...

Disons abandonner moins vite Je suis un peu d'accord avec Id dans le sens ou ça ne se travailles pas, il y a juste une histoire de tenir les objectifs que l'on s'impose. Un exemple : un mec attaque, je me dis tu le lâches pas coute que coute, et ben je me fais mal mais je le lâche pas ...
Pour moi c'est juste une question de détermination. Alors ça se travaille dans le sens où tu apprends à être déterminé, mais une fois ce cap franchi, je ne vois pas comment progresser dans ce sens là...

Voilà je pense exactement comme toi.
C'est la détermination à vouloir se faire mal, tu supportes ou pas. Mais ça ne peut pas énormément progresser je pense.
Moi maintenant dans un col dur, je me dis "t'as jamais fait demi tour dans un col, c'est pas maintenant que tu vas commencer" et ça marche

Chez moi une seule phrase marche : " Si tu te fais mal, tu fais mal aux autres ! "

Ou sinon, je me motive en me disant "là haut le paysage est superbe", c'est ce que je me suis dit dans le Fort du Saint Eynard car il faisait hyper chaud et tout, je galérais et à un moment je me suis dit "mais qu'est-ce que je fous ici alors que je pourrais être tranquille à me reposer à l'appart comme un vrai vacancier" et de suite après "si t'es là c'est bien parce qu'il y a un truc à voir là haut", et j'ai gagné 2km/h dans ma vitesse

Dans les montées, je me fais " 1,2,1,2,1,2 " ^^

theklm753 a écrit:

Chez moi une seule phrase marche : " Si tu te fais mal, tu fais mal aux autres ! "

Oué bah souvent quans je me fais mal, un mec passe a coté de moi tranquille et me dit " Salut "

Ou alors je suis tout seul donc je fais mal qu'a moi et pas aux autre :ti-castor56:

Supermirko a écrit:

Dans les montées, je me fais " 1,2,1,2,1,2 " ^^

Ah non moi je pourrai pas, ça m'endort ça
Quand j'étais dans le Galibier, je repensais à l'étape qu'a gagné Andy Schleck et tout ce qu'il s'y était passé.

Il y a des gens qui ont besoin de présence exterieure pour se booster, d'autres qui y arrivent tout seul.

Perso je pense qu'on peut modifier celà. Le mental est lié à la motivation. et on peut booster notre motivation en se créant des objectifs